Pour les sociétés affiliées à Unicongo, on estime qu’environ une centaine de structures formelles ont déposé le bilan ou se sont mises en veille depuis le début de la crise. C’est également près de 30.000 personnes qui ont été licenciés (4.005 en 2015, 5.157 en 2016, 6.261 en 2017, 5.820 en 2018 et 6.342 en 2019 – source étude du cabinet E&Y réalisée en 2019 auprès des adhérents d’Unicongo). Malheureusement, cette tendance observée ces dernières années s’est aggravée en 2020 avec l’impact économique et social significatif engendré par la pandémie de Covid-19. Outre la conjoncture économique difficile, le secteur privé formel fait face à de nombreuses autres difficultés qui le fragilisent de plus en plus, en compromettant son développement, voire la pérennité de certaines activités au Congo. C’est dans ce sens qu’Unicongo a recensé les préoccupations majeures auxquelles les entreprises sont confrontées, tout en esquissant des pistes de solutions :
- Améliorer le cadre juridique, judiciaire et institutionnel ;
- Défendre les droits et promouvoir les obligations des entreprises ;
- Optimiser la compétitivité du secteur privé et favoriser la diversification de l’économie ;
- Dialoguer pour mieux prévoir.
Face aux difficultés majeures auxquelles font face les entreprises congolaises du secteur formel, Unicongo propose de travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement sur ces dossiers. L’Uniona également décidé de proposer des pistes de solutions afin d’améliorer progressivement et durablement le climat des affaires, actuellement peu propice au développement de l’investissement privé et à la mobilisation de nouveaux investisseurs, notamment dans le cadre de la diversification de l’économie.
Au vu des nombreux défis qui s’annoncent, le programme économique porté par le Président de la République, récemment réélu pour 5 années, semble adapté à la situation et, sur certains points détaillés ci-après, rassure le secteur privé congolais.